Rencontre avec un passionné
Grégory Collignon avait 21 ans quand il s’est mis “à son compte”… Après l’école technique et une formation de mécanicien à Technifutur, il se voyait mal reprendre la ferme familiale. Sa passion : construire des machines, les réparer, les modifier… C’est d’ailleurs de cette manière qu’il a fait connaissance avec la Plastimobile. Mais laissons lui la parole.
Grégory, quel est ton lien avec la Plastimobile ?
Début 2015, ses responsables sont venus me trouver pour voir si je pouvais fabriquer une petite graveuse à chaud. Il fallait qu’elle soit facilement transportable dans la camionnette, et surtout qu’elle puisse être facilement manipulée par les jeunes. Le but de cette machine est de pouvoir, par exemple, insérer un petit logo de couleur sur une pièce en plastique simple sortie de la presse à injecter. Histoire de rendre la pièce plus sympa.
Donc tu as fait cette machine ?
Oui, mais ce ne fut pas simple ! La machine n’existe pas toute faite. Je suis allé voir les formateurs de Technocampus pour réfléchir avec eux à la manière de faire. J’ai inséré un régulateur thermique, le reste étant “fait maison”. Elle est sortie pour la première fois à Bastogne au mois de septembre 2015.
Comment aviez-vous été mis en contact, toi et la Plastimobile ?
Par un de mes clients, Serviplast. Bruno, le coordinateur de la Plastimobile, les connaît bien. Il leur a parlé de son projet. Et l’équipe de Serviplast l’a aiguillé vers moi. Mes clients sont des PME comme des abattoirs, des entreprises agro-alimentaires ou pharmaceutiques, des scieries…
Quand je me suis installé à mon compte, j’avais zéro client. Heureusement j’ai participé à une opération Portes Ouvertes, j’ai eu 200 visiteurs. Sur les 200, j’avais 100 clients potentiels !
Et si c’était à refaire ?
Sans problème ! J’aime vraiment bien le concept de la Plastimobile. Pour un jeune, le fait de voir les machines, de pouvoir les utiliser, de mieux les comprendre, c’est vraiment bien ! Je suis sûr que cela suscite des vocations pour les études techniques.